Alors que Pékin express entame sa quinzième saison, « Sur les terres de l’aigle royal », au Kirghizistan ce jeudi 10 février à 21h15 sur M6, c’est l’occasion pour moi de revenir sur l’une des aventures les plus dingues qu’il m’ait été donné de vivre : un road trip en solitaire d’une quinzaine de jours dans ce pays bien loin des circuits touristiques traditionnels.

Et si l’itinéraire de cette année – Kirghizistan, Ouzbékistan, Jordanie, Dubaï – est l’un des rêves de la production depuis la Saison 3, mes voyages extraordinaires au Kirghizistan en mai 2021 et en Jordanie en novembre de la même année, me font attendre impatiemment cette saison qui s’avère EXCEPTIONNELLE.

Et particulière pour moi. Mon cœur s’emballe même en écrivant cet article, Pékin express étant la seule et unique émission que je suis depuis mon plus jeune âge et à laquelle je rêve de participer, et le Kirghizistan ayant une place bien singulière dans mon cœur. Savoir Stéphane Rotenberg et toutes les équipes sur ses terres me fait palpiter, et ne me donne qu’une seule hâte : que la France entière découvre ce pays unique pendant que je vois retranscrit en images ce que j’ai pu y ressentir, voire le ressentir à nouveau à travers les candidats.

 

 

Le Kirghizistan, c’est le genre de pays auquel on ne pense pas du tout quand on réfléchit à ses prochaines vacances. Et pour cause, encore faut-il en connaître l’existence. Niché au cœur de l’Asie centrale, entre la puissante Chine, l’immense Kazakhstan, l’Ouzbékistan de la Route de la soie, et le Tadjikistan, c’est un État situé aux confins du temps, entre développement timide des quelques villes, et nomadisme ancestral perdurant.

Les peuples nomades y vivent bien à l’écart de toute évolution et ignorent la vie moderne de Bichkek, la capitale. Et l’inverse est également vrai. Parlez à un citadin de la capitale de yourtes et de lait de jument fermenté, il vous regardera en se demandant qui peut encore vivre comme ça. Eh bien, ses voisins.

Vaste d’à peine 200 000km2, soit quasiment trois fois moins que la France, il faut pourtant compter trois fois plus de temps pour faire le tour du pays, tant le réseau routier y est peu développé. Mais c’est ce qui fait le charme d’un voyage sur ses terres : sortez de la capitale, et vous découvrirez l’aventure, la vraie.

Le Kirghizistan, c’est un concentré de montagnes, de plaines, de déserts, de lacs, de chevaux, de yourtes, de sourires. Mais surtout : de nature. Et de grandeur, l’une de celles qui vous subjuguent et vous font sentir tout petit à leurs pieds, et tellement grand et puissant à leurs hauteurs. L’altitude moyenne y est supérieure à 3000m et son sommet culmine à plus de 7400m d’altitude, au cœur des Monts Tian Shan, à la frontière chinoise.

S’aventurer dans ce pays, c’est avoir l’impression de s’être arrêté dans le temps, à la conquête de terres quasiment inexplorées, à la rencontre de peuples si loin de tout et pourtant bien ancrés dans leur vie, une vie au rythme des saisons et de leurs troupeaux, une vie si simple mais pourtant si agréable.

 

 

Mais si je suis désormais experte de ces terres et résolument amoureuse de ce pays, comme si j’y avais laissé un bout de mon âme, ce n’était pour moi pas un voyage attendu et choisi de plein gré à ce moment-là. J’ai toujours voulu découvrir tous les pays du monde, toujours été très attirée par les lieux peu connus, difficilement abordables, voire des pays victimes d’a priori. Et le Kirghizistan faisait bel et bien partie de ma liste, un pays qui me faisait de l’œil et dont je rêvais depuis un sacré moment. Mais il n’était initialement pas au programme de 2021, voire même pas au programme du tout pour le moment. J’envisageais plutôt de partir explorer le Pakistan cette année-là. Or, la situation avec l’Afghanistan voisine ayant été bouleversée peu de temps avant, j’abandonna l’idée, quand même résignée à repartir en Asie, continent que j’affectionne particulièrement. Et le Kirghizistan restait à cette période le seul et unique autre pays d’Asie ouvert sans restriction malgré la pandémie. S’il m’appelle ainsi, j’irai au Kirghizistan. Les vols n’étaient pas chers, j’en ai profité pour faire une escale de quelques jours à Istanbul avec mon copain, puis direction, seule, les territoires inconnus du Kirghizistan, après avoir ancré mon rêve de ces terres et forgé une excitation puissante à l’idée de m’y retrouver, là, tout de suite.

 

 

Si je n’avais pas de voyage « favoris » jusqu’alors, après avoir vécu des aventures incroyables aux quatre coins du monde, et trop difficile pour moi de devoir en déterminer une plus belle que les autres, c’est le Kirghizistan lui-même qui m’a imposée de pouvoir désormais répondre à la question. J’ai enchaîné les galères dans ce pays où il est si difficile de se déplacer, mais j’ai pu profiter, seule au monde, de paysages incroyablement purs, et ressenti tellement souvent, tellement intensément, ce sentiment de liberté qui me transcende, que j’ai pour la première fois de ma vie pleuré devant des montagnes, tellement elles étaient belles, tellement j’étais heureuse et comblée de vivre cette aventure. Un voyage qui m’a obligée à repousser mes limites, qui m’a transportée, qui m’a envoûtée.

 

 

Cet article n’arrive pas tout seul, il est pour moi l’occasion de vous annoncer la sortie dans les prochaines semaines d’un projet TITANESQUE en rapport avec ce voyage au Kirghizistan. Un projet sur lequel je bosse depuis des mois et des mois, un projet qui s’affine et arrive bientôt à terme, un projet dont je suis extrêmement fière et que j’ai extrêmement hâte de vous partager. Pour partager un peu plus avec vous l’amour que j’ai pour ce pays, ce pays qui m’a profondément marquée à tout jamais.

 

Je vous laisse un petit (gros) indice… :

« J’aperçois la terre par le hublot. Il fait encore nuit noire mais on distingue les lumières des villes, à l’Est de l’Ouzbékistan. J’aime tellement ce sentiment. J’aime survoler la terre par n’importe quel moyen, mais quand ce sentiment est couplé à celui d’un début d’aventure, d’une nouvelle page qui s’écrit et de nouvelles découvertes, c’est encore plus extasiant et envoûtant. Je pourrais en pleurer de joie tellement ça me prend aux tripes.

Je ne peux pas m’empêcher de regarder tous ces petits éclats de clarté au loin, et imaginer tout un tas de choses à propos des vies qui les produisent. Des lampadaires, des maisons, des voitures qui roulent dans tous les sens. Peut-être que dans l’une d’entre elles, deux copines se tordent de rire en repensant à des souvenirs d’une soirée mémorable. Peut-être que dans une autre, un père de famille vient de se faire licencier et lâche une larme en se demandant comment il va à présent subvenir aux besoins de sa petite famille, tandis qu’un autre rentre chez lui le sourire aux lèvres après avoir obtenu une promotion et plein de nouvelles idées de projets, hâtif de raconter tout ça à sa femme. Peut-être qu’un jeune homme file retrouver l’amour de sa vie à l’autre bout du pays, tandis qu’un autre pleure toutes les larmes de son corps après s’être séparé du sien. Peut-être qu’une lumière qui scintille au milieu de nulle part provient d’une femme qui hurle et pleure de désespoir au cœur d’une forêt. Ou peut-être qu’elle appartient à la torche que tient la main d’une enfant qui voit revenir enfin son chien qu’elle avait perdu quelques jours plus tôt. Je ne connais même pas la façon de vivre des ouzbeks sous mes pieds pour imaginer tout cela, mais je suis certaine que quelque part dans le monde, ici ou ailleurs, ces situations se produisent à l’instant même où j’y pense. Et que si certains, d’en bas, songent aux vies des passagers des avions qui les survolent, personne, vraiment personne, ne peut s’imaginer l’aventure que je m’apprête de vivre. »

 

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